Et voila, mon second Paris Brest Paris est terminé. Cette année, ce n'était pas un objectif prioritaire car je voulais aussi réaliser un Ironman de montagne avant et la préparation vélo a donc été bien réduite, au profit de course à pied et de natation.

J'ai alors décidé de le faire sans assistance, et sans aucun objectif de temps. Alors, comment ça s'est passé? Lisez la suite pour le savoir.

Paris-Brest-Paris | 2011

Le 9 juillet 2011, je suis finisher de l'Altriman, le triathlon Ironman de montagne considéré comme le plus dur du monde (et c'est bien le cas si on le mesure par la difficulté brute du parcours, ou le temps mis par le vainqueur pour en venir à bout). A lire les forums, cette course fait rêver, mais fait peur aussi. Est ce pour cette raison que depuis 3 ans que cette course existe, seulement 300 triathlètes se sont présentés au départ, et moins de 240 l'ont terminée (dont plusieurs 2 ou 3 fois)? Je ne sais pas. Mais je sais que cette course mérite qu'on se penche sérieusement dessus, car c'est une organisation parfaite, faite dans un esprit non pas de compétition, mais d'accomplissement personnel, et dans laquelle chaque finisher est considéré de la même façon quelle que soit sa place. Je voudrais dire à ceux qui pensent que c'est trop fort pour eux qu'ils se trompent probablement. Avec un entraînement raisonnable, mais surtout de l'humilité face à l'épreuve et une bonne gestion de l'effort long, tout le monde peut maîtriser cette course. En réalité, la course n'est pas le plus difficile. Le plus difficile, c'est d'acquérir une connaissance de soi suffisante pour ensuite gérer sans faute. Et ça, ça ne vient que par l'expérience de l'entraînement.

Je vais donc décrire ici quel a été mon chemin pour aller de cycliste non nageur à Ironman. Ensuite, vous aurez droit à un compte rendu de la course elle même..

2011 | Triathlon | Altriman | Ironman

Après de nombreuses années d'infidélité à ses origines, la Pingeon, ou plutôt l'Héraultaise comme elle se nomme maintenant, retourne sur les routes de ses débuts, à savoir les Gorges de l'Hérault et de la Vis et le cirque de Navacelles. Elle change tout de même quelques ingrédients: la belle montée de Madières est remplacée par celle de Rogues, plus raide, et suivie d'une partie de bossettes sur le plateau exposé. Et le retour direct par la descente sur Arboras se voit contourné par un tour jusqu'à Lodève, une bonne bosse jusqu'au Prieuré, et un retour en zigzag par Rabieux, St Saturnin, Jonquières, Montpeyroux.

Héraultaise | Roger Pingeon | Cyclosportive | 2011